Transfert de la capitale à YamoussoukroA LA UNE AFRIQUE 

Abidjan: Il faut repenser une nouvelle ville et rendre concret, le transfert de la capitale à Yamoussoukro.

Il faut rendre effectif, le transfert de la capitale à Yamoussoukro ou repenser carrément, une nouvelle version habitable d’Abidjan, comme les sénégalais ont fait pour décongestionner la ville de Dakar.

Il faut exécuter le projet de transfert de la capitale à Yamoussoukro

A chaque période des pluies, tous les abidjanais sont inquiets et vivent sous la peur à cause des conséquences des eaux de pluie. Le problème, c’est que les autorités ne prennent jamais la mesure du vécu et attendent d’être surprises pour réagir, pendant qu’aucune mesure palliative ne se prend en amont.

La ville d’Abidjan ne peut plus contenir la population surchargée et ça n’arrête pas. Ce n’est pas casser les baraques ou taudis, pour mettre les gens dans les rues sans pouvoir les reloger. Avant de passer à la phase de tout casser, est-ce que les victimes sont relogées ? Aujourd’hui, les ivoiriens sont obligés de dormir dans les cimetières et ceux qui n’ont pas eu de places dans ces lieux indignes, se logent partout où, elles peuvent et voilà qu’en période de pluie, on en dénombre des victimes.

Pourquoi, il faut arrêter de politiser le transfert de la capitale à Yamoussoukro et passer à la phase concrète, avec des mesures d’accompagnement, comme la création d’un chemin de fer, reliant Abidjan à Yamoussoukro, pour permettre à certains de vivre hors d’Abidjan et de venir au travail sans aucun souci, avec les entreprises qui contribueront aux frais de transport de leurs agents ?

Dans le cas où cela poserait des problèmes, encore qu’on voudrait savoir, quels genres de soucis, causerait une nouvelle conception de la ville d’Abidjan. A Cocody par exemple, quand il pleut, il y a des gens qui ont le pied dans les eaux de ruissèlement et très souvent, impossible de se rendre au travail, pourquoi, ne pas serrer le cœur et créer une nouvelle ville, pour permettre à l’ancienne d’être repensée autrement.

Sans compter les autres quartiers de la capitale, qu’il faut tout raser et rebâtir, une nouvelle cité qui va respecter les règles et normes d’urbanisation pour éviter de voir à chaque période des pluies, des catastrophes.

A qui la faute ?

C’est la faute d’abord au ministère du logement et de l’urbanisation et des maires qui, avant d’attribuer un lot, ne respectent aucune consigne de la viabilisation. A Abidjan, on attribue des lots à tout va à des amis, qui reçoivent en quelques semaines leur ACD, arrêté de construction définitive alors que les vrais, qui respectent les règles de viabilisation, peinent à avoir ce précieux sésame.

Il faut avoir le courage de procéder à une nouvelle version de la ville d’Abidjan qui est complètement engorgée. Abidjan s’étouffe et se meurt. Il faut faire quelque chose. Comme Paris a été conçue, en s’élargissant à ses banlieues, encourager et faciliter le transport multiforme des usagers. Pourquoi, ne pas envisager que certains soient logés à Grand-Bassam, Dabou, Agboville, Bonoua et permettre à la ville d’Abidjan, de respirer que de vouloir tous vivre entasser pour faire, une mode de vie ?

Au niveau de Bassam, une grande voie est ouverte qui occasionne des morts, en longueur de journée, pourquoi, ne pas envisager un autre chemin de fer, Abidjan jusqu’à la frontière du Ghana, qui faciliterait le transport et épargnera des morts accidentelles ? Pareil pour Dabou qui n’est pas lion d’Abidjan, comme ça, tout le monde est gagnant dans la nouvelle formule habitable dans le grand Abidjan.

                                                                                Joël ETTIEN

                 Directeur de publication : businessactuality.com  

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